Loi Carrez : Guide Complet Pour Acheteurs Et Vendeurs

23 Oct, 2025

Savez-vous que près d’une vente d’appartement sur trois fait l’objet d’une réclamation liée à la superficie déclarée ? Lorsqu’il s’agit d’acheter ou de vendre un bien en copropriété, connaître la surface exacte devient un enjeu clé pour éviter litiges et mauvaises surprises. La loi Carrez encadre strictement cette obligation et précise les règles du jeu, assurant aux acheteurs une information fiable et protégée.

Table des matières

Points Clés

Point Détails
Définition de la Loi Carrez La loi Carrez, promulguée en 1996, oblige les vendeurs en copropriété à indiquer la superficie privative précise d’un bien, pour une surface supérieure à 8 m².
Biens concernés S’applique aux appartements et locaux commerciaux en copropriété d’une surface minimum de 8 m²; exclut les maisons individuelles, caves et garages.
Obligations des vendeurs Les vendeurs doivent mentionner la superficie dans tous les documents de vente, sous peine d’annulation de la vente si cette mention est absente.
Sanctions en cas d’erreur En cas de différence de plus de 5% entre la surface déclarée et la surface réelle, l’acquéreur peut demander une réduction de prix dans un délai d’un an.

Définition précise de la Loi Carrez

La loi Carrez est un texte législatif crucial dans le domaine immobilier, promulguée le 18 décembre 1996, qui vise à protéger les acheteurs en toute transparence. Selon BNP Real Estate, cette loi oblige explicitement le vendeur d’un lot en copropriété à indiquer précisément la superficie privative du bien dans tous les documents de vente, dès lors que cette superficie dépasse 8 m².

Concrètement, la loi définit une méthodologie très précise pour calculer la surface habitable. Le calcul de la superficie prend en compte uniquement les surfaces des planchers des locaux clos et couverts, après déduction des espaces occupés par les éléments structurels. Sont ainsi soustraits de la surface totale : les murs, cloisons, marches, cages d’escaliers, gaines techniques, et embrasures de portes et fenêtres.

L’objectif principal de cette loi est de garantir une information transparente pour l’acquéreur, lui permettant de connaître avec précision la surface réellement exploitable de son futur logement. En cas de différence significative entre la surface déclarée et la surface réelle, l’acheteur dispose de moyens juridiques pour obtenir une révision du prix ou annuler la vente, offrant ainsi une protection importante contre les potentielles dissimulations ou erreurs de mesurage.

Biens concernés et exclusions principales

La loi Carrez a un champ d’application spécifique qui concerne principalement les biens en copropriété. Selon PAP.fr, cette loi s’applique aux ventes de lots en copropriété d’une surface minimale de 8 m², incluant notamment les appartements et certains locaux commerciaux.

Plus précisément, sont concernés par cette réglementation les biens immobiliers suivants : les appartements en copropriété, les locaux commerciaux en copropriété horizontale, et tout lot dont la surface privative atteint ou dépasse 8 m². En revanche, certains biens en sont explicitement exclus, comme le souligne Frapimo : les maisons individuelles, les ventes en l’état futur d’achèvement (VEFA), les caves, les garages et tous les lots de moins de 8 m² ne sont pas soumis aux dispositions de la loi Carrez.

Cette distinction est cruciale pour les professionnels et particuliers de l’immobilier. Les propriétaires et vendeurs doivent donc être attentifs à la nature de leur bien et à sa surface pour déterminer précisément si la loi Carrez s’applique. Dans le cas des biens concernés, une déclaration précise de la surface privative devient une obligation légale, offrant une protection transparente pour l’acheteur potentiel.

Pour un accompagnement personnalisé dans la compréhension de ces spécificités, consultez notre guide sur la mise en copropriété qui détaille les nuances juridiques et pratiques de ces réglementations immobilières.

Calcul de surface selon la Loi Carrez

Le calcul de la surface privative selon la loi Carrez répond à des critères techniques très précis. D’après Frapimo, cette méthode de calcul inclut uniquement la superficie des planchers des locaux clos et couverts, avec une hauteur sous plafond minimale de 1,80 m, après déduction de tous les éléments structurels.

Les éléments à soustraire de la surface totale sont nombreux et spécifiques : murs, cloisons, marches, cages d’escalier, gaines techniques, embrasures de portes et fenêtres sont systématiquement exclus du calcul. Selon Cafpi, seules sont prises en compte les surfaces privatives propres à l’habitation, excluant toute partie non habitable ou commune.

Pour obtenir une mesure précise, les professionnels utilisent des métrés détaillés qui garantissent une évaluation rigoureuse. Les parties présentant une hauteur sous plafond inférieure à 1,80 m sont également exclues, ce qui peut significativement réduire la surface déclarée.

measuring apartment loi carrez Cette méthodologie stricte vise à offrir une transparence totale lors des transactions immobilières.

Pour approfondir votre compréhension de ces aspects techniques, nous vous invitons à consulter notre guide sur la mise en copropriété qui détaille les nuances juridiques et pratiques de ces réglementations immobilières.

Obligations légales pour vendeurs et acquéreurs

Les obligations légales liées à la loi Carrez créent un cadre précis de responsabilités pour les vendeurs et les acquéreurs. Selon L’Internaute, le vendeur est tenu d’indiquer la superficie privative dans tous les documents officiels de transaction, avec une conséquence juridique majeure : l’acheteur peut demander la nullité de la vente dans un délai d’un mois après signature si cette mention est absente.

Pour les vendeurs, la responsabilité est claire et sans équivoque : chaque document relatif à la transaction immobilière doit mentionner explicitement la superficie privative. Boursorama précise que les acquéreurs disposent du droit de vérifier cette information et peuvent exiger une diminution du prix en cas d’erreur significative de surface.

Les acquéreurs ne sont pas de simples spectateurs dans ce processus. Ils doivent examiner attentivement les documents, vérifier la conformité de la surface déclarée et être prêts à exercer leurs droits si des inexactitudes sont détectées. Cette réciprocité des obligations garantit une transparence totale dans les transactions immobilières et protège les intérêts des deux parties.

Pour mieux comprendre les aspects pratiques de ces transactions, nous vous recommandons de consulter notre guide pratique des documents de vente d’appartement qui détaille les étapes essentielles à chaque transaction immobilière.

Sanctions en cas d’erreur ou d’omission

La loi Carrez prévoit des mécanismes précis de protection pour les acquéreurs en cas d’erreur ou d’omission. Selon le Dictionnaire Juridique, lorsque la superficie réelle diffère de plus de 5 % par rapport à la superficie déclarée, l’acquéreur bénéficie de droits spécifiques pour obtenir réparation.

Dans le cas d’une différence de surface, les conséquences juridiques sont clairement établies. L’Internaute précise que l’acheteur peut exiger une diminution proportionnelle du prix de vente. Si la superficie réelle est inférieure de plus de 5 % à celle initialement mentionnée, l’acquéreur dispose d’un délai d’un an après l’acte de vente pour demander cette réduction.

Les sanctions les plus sévères interviennent en cas d’omission totale. L’absence pure et simple de mention de la superficie peut entraîner l’annulation pure et simple de la vente, avec un délai de recours d’un mois après la signature de l’acte. Cette disposition vise à garantir une totale transparence dans les transactions immobilières et à protéger les intérêts des acquéreurs.

Pour comprendre en détail les implications juridiques de ces transactions, nous vous invitons à consulter notre guide sur le rôle du notaire et de l’agent immobilier qui apportera des éclaircissements supplémentaires sur ces aspects réglementaires.

Différences avec autres diagnostics immobiliers

La loi Carrez se distingue nettement des autres diagnostics immobiliers par sa spécificité technique et son champ d’application unique. Selon Luko, contrairement à d’autres réglementations, cette loi se concentre précisément sur la surface privative des biens en copropriété lors des transactions immobilières.

Par exemple, la loi Boutin diffère significativement de la loi Carrez. Cafpi souligne que pendant que la loi Carrez s’intéresse à la superficie lors des ventes, la loi Boutin se concentre sur la surface habitable des logements en location. Les méthodes de calcul varient considérablement : la loi Carrez inclut des espaces comme les vérandas et loggias que la loi Boutin exclut explicitement.

Voici un tableau comparatif entre la loi Carrez et la loi Boutin :

Critère Loi Carrez Loi Boutin
Type de bien concerné Vente en copropriété Location de logement
Surface mesurée Surface privative Surface habitable
Parties prises en compte Vérandas
Loggias
Pièces principales
Parties exclues Murs
Marches
Escaliers
Garages
Caves
Vérandas
Loggias
Combles non aménagés
Document requis Acte de vente Contrat de location

Ces nuances sont cruciales pour les propriétaires et acquéreurs. Chaque diagnostic immobilier répond à un objectif spécifique : certains évaluent la performance énergétique, d’autres la présence d’amiante ou de plomb, tandis que la loi Carrez garantit une transparence totale sur la surface réellement exploitable d’un bien en copropriété.

Comparaison simplifiée Loi Carrez et Loi Boutin

Pour approfondir votre compréhension de ces aspects techniques, nous vous recommandons de consulter notre guide sur la fiscalité de la vente immobilière qui détaille les implications pratiques de ces différents diagnostics.

Simplifiez vos démarches liées à la Loi Carrez avec La Parisienne Immobilière

La Loi Carrez impose une précision rigoureuse sur la surface privative dans les transactions immobilières en copropriété. Ce cadre légal vise à protéger les acheteurs mais soulève aussi des défis pour les vendeurs qui doivent s’assurer de la conformité des mesures sous peine de recours ou de sanctions. Entre calculs techniques et obligations juridiques, la complexité peut rapidement devenir une source d’inquiétude pour les particuliers et investisseurs désireux d’acheter ou de vendre sereinement.

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Questions Fréquemment Posées

Qu’est-ce que la loi Carrez ?

La loi Carrez est une réglementation qui impose aux vendeurs d’indiquer la superficie privative d’un bien en copropriété dans les documents de vente, pour assurer la transparence envers l’acheteur.

Quels biens sont concernés par la loi Carrez ?

La loi Carrez s’applique principalement aux ventes de lots en copropriété d’une surface minimale de 8 m², tels que les appartements et certains locaux commerciaux. Les maisons individuelles et les caves ne sont pas concernés.

Comment calcule-t-on la superficie selon la loi Carrez ?

La superficie est calculée en mesurant les surfaces des planchers des locaux clos et couverts, après déduction des murs, cloisons et autres éléments structurels. Les espaces mustent avoir une hauteur sous plafond d’au moins 1,80 m.

Quelles sont les sanctions en cas d’erreur de superficie ?

Si la superficie réelle diffère de plus de 5 % de celle déclarée, l’acheteur peut demander une réduction du prix. En cas d’absence totale de mention, la vente peut être annulée dans un délai d’un mois après la signature.

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